L’automne dernier, Bibliothèque et Archives nationales du Québec a invité les organismes du secteur culturel à soumettre un mémoire en prévision de la refonte prochaine de la Loi sur les archives. Dans la foulée de la fermeture des archives de l’Univers culturel Saint-Sulpice l’été dernier, la SCHEC a voulu exprimer ses préoccupations quant à l’avenir du patrimoine documentaire religieux québécois.
Au Québec, les fonds des services d’archives privées, notamment religieuses, ont une forte valeur de témoignage historique, mais les ressources pour en assurer la conservation et la diffusion sont trop faibles, mettant en péril l’intégrité et la pérennité des documents. Bien que plusieurs projets novateurs aient été lancés au cours des dernières années, ils ne couvrent qu’une fraction du patrimoine archivistique québécois.
Ainsi, une réflexion globale et structurée doit être menée afin de garantir la préservation des documents historiques qui témoignent du passé collectif québécois. À ce titre, la portée des protections offertes par le cadre législatif doit être élargie. Plus encore, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) devrait pouvoir jouer un rôle fédérateur dans l’accompagnement des services d’archives privées, ainsi que dans la conservation et la diffusion de leurs fonds. Le regroupement local ou régional des fonds peut être une solution pérenne. Surtout, un financement accru doit être exigé afin que les organismes publics et privés puissent assurer leur mandat de gardiens du patrimoine québécois.
Le mémoire complet est disponible sur le site Web de la SCHEC.